jeudi 17 septembre 2009

16/09 : pagode de l'oie sauvage

Réveil à 7h30 pour préparer les bagages.

Puis, devant un bon petit déjeuner à l'auberge, "corvée" des cartes postales exigées par Manu et Olivier. Je plaisante bien sûr, c'est toujours un plaisir, mais d'habitude c'est Juliette qui s'y colle !

Sur ce, nous laissons les valises en consigne à l'hôtel et cherchons le bon bus pour se rendre à la Grande Pagode de l'oie sauvage. Au milieu des gens qui se bousculent pour attraper leur bus, des bus qui se doublent, s'arrêtent en tête à queue ou en double file... et en demandant à droite, à gauche (en langage des signes), nous finissons par trouver le bon (20 centimes par personne).

L'hôtesse du bus égraine au fur et à mesure le nom des arrêts mais en chinois.

On ne s'inquiète pas car on compte voir la pagode de loin (64 mètres de haut). Quelques arrêts plus loin, elle nous fait signe de descendre. Perplexes, nous nous exécutons.

Effectivement nous sommes bien arrivés mais l'urbanisation galopante nous empêchait de voir la pagode.

Là, au milieu de la ville, un site touristique beaucoup plus grand qu'on ne le pensait.

Autour de la pagode, édifiée en 652, le monastère a été reconstruit et beaucoup de bâtiments sont récents.


Arrivés au pied du monument, nouveau ticket pour monter tout en haut des 7 étages et voir Xi'an sur 360°. On aperçoit l'oie sauvage en bas à droite !


Françoise hésite, moi je me lance, puis elle décide d'essayer quelques étages. Nous nous retrouvons finalement 271 marches plus haut (et oui j'ai compté) au sommet de l'édifice.

Vue de Xi'an du haut de la grande pagode :

A part le point de vue, la pagode est presque vide. Seul le pèlerin avisé s'enthousiasmera avec les estampes de Xuanzang, le moine qui a traduit les écrits de Bouddha qui étaient conservés à l'origine dans la pagode.

Un des nombreux bouddhas présents sur le site :


Un moment de repos :


Cela porte chance de toucher le ventre de Bouddha :


En sortant, spectacle son et jets d'eau sur l'esplanade devant le site.


Moi, j'ai bien aimé (Françoise beaucoup moins !). Ce mélange musique assourdissante - jets d'eau sur un site de pèlerinage avec tous les chinois qui se font prendre en photo... Moment sympa !

Retour au centre pour aller manger au Defachang Dimpling, l'antre du ravioli sous toutes ses formes. Un délice (je suis bien parti pour gagner le pari avec Emmanuel !)

Il nous reste une à deux heures à tuer avant le départ pour la gare.

Nous en profitons pour faire quelques achats dans le quartier musulman, prétexte pour passer devant les beignets. Nous en prenons cinq en prévision d'un petit creux dans le train.

Nous revenons à l'auberge chercher les valises, et après une escalade de sacs à dos dans la consigne (apparemment nous ne sommes pas les seuls à partir aujourd'hui) nous nous rendons à la gare en taxi qui nous a, soit dit en passant, baladé.

Sans réfléchir, comme d'habitude, Françoise nous fait monter par l'escalator avec nos bagages énormes, pensant que les salles d'attente étaient en haut comme à Shanghai, pour redescendre aussitôt, sans escalator cette fois, l'équivalent de deux étages et toujours avec nos deux valises énormes ! Enfin, on se retrouve dans la bonne salle d'attente (en bas), bondée. Impressionnant !

45 minutes d'attente debout plus tard, nous voilà installés sur nos couchettes molles. Départ à 17h comme prévu.

17h15, nous craquons pour le melon coupé en tranches, rafraîchissant.

17h30, les plateaux repas commencent déjà à circuler. Nous le prendrons plus tard et l'apprécierons comme à l'aller. Seul reproche, la taille des baguettes, un peu trop courtes !

Il est presque 20h et nos colocataires (1 gars et 1 fille cette fois) sont déjà couchés !

On choisit les photos et on se couche nous aussi en espérant que le voyage passe plus vite.

2 commentaires:

  1. Coucou les petits loups!
    Tout d'abord bravo pour ce journal de bord: on se régale de vos aventures. Juste un petit rappel, quand tu parles de pékin express, il me semble qu'ils mangent moins que vous et en plus ils perdent des kilos.C'est pas avec ce que vous picolez comme bière que le poids sur la balance va fléchir.Et même Bibi qui s'y met...Bibi et son sens inné de l'orientation.
    Enfin nous sommes contents on va recevoir une carte postale,cela fait 2 mois qu'on l'attend. On pense fort à vous.Gros bisous. Les Brun's.

    RépondreSupprimer
  2. Quel sens du récit ! Nous sommes tenus en haleine ! Il y a un pari en jeu sur le nombre d'aliments expérimentés n'est ce pas....! En tout cas, on vit la Chine par procuration - et c'est génial - Stéphanie

    RépondreSupprimer